Samedi 19 juillet 2014 –
Passage de frontière Ouzbékistan-Kirghizstan à Och
Finalement, on a décidé de passer une semaine au Kirghizstan durant ce mois initialement prévu
en Ouzbékistan, pour retrouver un peu de fraîcheur.
Après 2 heures de route, nous arrivons à la frontière entre les 2
pays. Sacs-à-dos chargés, nous voilà
dans le no man’s land le plus facile et le plus sympa du monde à
traverser ! Du côté ouzbèke, nous tombons sur une gentille douanière, qui
pratiquait plutôt bien le français, et la seule chose qui nous a été demandée
de montrer au contrôle, ce furent nos photos et films pris durant notre passage
en Ouzbékistan ( ?...) . Pas une
seule fois, on nous a réclamé nos feuilles d’enregistrement auprès des
hébergements ouzbèkes, et ce n’est pas faute d’avoir essayé de les refourguer à
tout homme en habit militaire !
Tampon visé, au revoir l’Ouzbékistan, on est de retour dans 8 jours (on
avait quand même pris soin de demander un visa à double entrée, pour ne pas
avoir de paperasserie au retour !).
Maintenant, côté kirghize, passer la frontière est plus facile qu’une
lettre à la poste. Pas besoin de visa
pour les français. Là, le douanier nous
a juste demandé du « pschitt, pschitt » - traduction :
« du parfum français », ce qui nous a valu un bon éclat de
rire !
Et puis voilà, ça y est : nous sommes au Kirghizstan, à Och,
ville-frontière où nous passerons la nuit avant de prendre un vol pour Bichkek
demain. Comme toutes ces formalités
administratives nous ont pris bien peu de temps, nous passons l’après-midi à
faire une bonne promenade. Saviez-vous
que Och est une ville millénaire, probablement plus vieille que
Rome ?... Il reste peu de vestiges
actuellement de cette époque, si ce n’est le trône de Salomon (qui fut
peut-être le fondateur de la ville d’Och) : entendez par là une immense
roche qui surplombe la ville. On a dû
mal à se figurer réellement comment ce rocher ressemble à un trône, mais on
aime les légendes, alors on y croit très volontiers ! Ce qui est certain, c’est qu’en haut de cet
ensemble de rochers se trouve une petite mosquée, fondée au 15ème
siècle par Babur (du sang de conquérant, puisque descendant de Tamerlan et de
Genghis Khan), et qui est désormais un lieu de pèlerinage. D’ailleurs, sur le chemin qui conduit à la mosquée,
il y a une petite crique illuminée d’une bougie (enfin, c’est ce que Noé et
Jean-Pierre m’ont dit…) avec des pétroglyphes l’entourant. En tout cas, de là-haut, la vue sur la ville
d’Och, la vallée de Ferghana kirghize, et les montagnes qui l’entourent, est
splendide.
En redescendant de la montagne, un guide kirghize nous interpelle en
français (qu’il a appris seul, respect!).
Celui-ci organise des treks en montagne à Alaykul, au sud-est d’Och,
près de la frontière chinoise, dans des tribus nomades : de l’éco-tourisme
méconnu, mais qui a l’air de vraiment mériter le détour. Malheureusement, nous ne pouvons que décliner
son offre : loin de l’offusquer, celui-ci nous demande de lui parler en
français, ayant peu l’occasion de le pratiquer (apparemment, les touristes
français se font plus rares dans la région…), ce que nous acceptons avec grand
plaisir.
Nous nous arrêtons au parc Navoï sur le chemin du retour, une yourte à
3 étages, un avion échoué près d’une grande roue et des kebabs accompagnés de
nan pour tout repas : un délice !
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Le pont des soupirs de Noé... |
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Quelques petites boules de lait caillé |
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Au bazar de Jayma |
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Après les monuments, les portraits |
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Sugar, sugar |
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Kirghize on line |
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Colline de Salomon ou de Suleyman, selon... |
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La mosquée de Babur, pour faire plaisir à Fifine! |
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La mosquée Rabat Abdullah Khan |
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Prière de laisser vos effets à l'entrée de la crypte, Cerbère veille... |
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"Quoi! il vous plaît pas mon chapeau????" |
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Passager clandestin |
Dimanche 20 juillet 2014 –
Issyk Kul
Lundi 21 juillet 2014
Nous prenons dimanche l’avion qui rejoint Bichkek de Osh : vol de
courte durée, on met un peu moins d’une heure.
Du hublot, on survole ce qu’on peut appeler les « monts
célestes » : le Kirghizstan est un pays extrêmement montagneux, avec au sud un des plus hauts
pics du monde, le pic Lénine (non rebaptisé celui-là) à plus de 7000m
d’altitude. En attendant, nous sommes
émerveillés par la vision des cimes enneigées dans la mer de nuage…
Pas de stop à Bichkek, on roule direct vers le lac Issyk Kul, le second
plus haut lac de montagne du monde (après le lac Titicaca… cf le début du
voyage !). « Kul »
signifie « lac » en kirghize et « Issyk »,
« chaud » : c’est presque une petite mer intérieure, légèrement
salée et alimentée par des sources d’eaux chaudes, et qui ne gèle pas en
hiver. En été, le lac est à 20°C (oui,
oui, il paraît que c’est chaud !), mais il ne faut pas oublier que les
températures au Kirghizstan varient de +30°C
en été à -25°C en hiver !
Le lac Issyk Kul est donc très prisé l’été pour apporter un peu de
fraîcheur, surtout par les touristes russes ou kazakhs. Il n’y a que très peu de personnes d’autres
nationalités qui viennent dans ce pays, qui pourtant offre de fabuleuses
opportunités de randonnées a priori.
Bichkek-Issyk Kul : environ 3 heures et demie à 4 heures, et nous
sommes sur les berges nord-ouest du lac.
La route est magnifique, on n’a pas l’impression d’être en altitude,
mais les montagnes alentours sont pourtant là pour nous le rappeler.
Notre premier contact avec les kirghizes à Chok Tal, petite bourgade à
Issyk Kul, n’a pas été des plus chaleureux : on a dû mal tomber, sur des
gens pas très sympathiques et spoliés par le tourisme, avec une devise
« tout est bon pour faire taxer le touriste, et ce dernier n’a pas à se
plaindre ! ». Du coup, après
une nuit, on a rapidement laissé tomber cet endroit, et nous sommes partis dans
une petite ville un peu plus à l’est, toujours au bord du lac, à Cholpon
Ata. Là, c’est juste le jour et la nuit
avec notre journée d’hier : on tombe sur des kirghizes gentils,
serviables, heureux de parler un peu d’anglais.
Il n’y a effectivement quasiment que des russes en vacances dans cette
station balnéaire, aux allures de Côte d’Azur française, venant souvent de
Novossibirsk, où paraît-il vivent beaucoup de kirghizes aussi. Cela ne nous étonne qu’à moitié : les
kirghizes étaient des nomades venant du nord-est de la Mongolie, et passant par
le sud de la Sibérie, avant de s’installer au Kirghizstan vers le 15ème
siècle. Un jeune pays historiquement
parlant donc, et une démocratie encore plus jeune (1991 elle aussi) et pas
encore tout-à-fait mûre comme bien des pays de l’ex-URSS. En tout cas, une chose
est sûre, on va se mettre un peu plus sérieusement au russe, avec la vision
globale que dans ce monde, 5 langues sont finalement à connaître pour se
débrouiller partout : espagnol, anglais, russe, mandarin et arabe. Et c’est dans ce sens qu’on va orienter notre
petit Noé, déjà initié à quelques mots dans les différents pays où l’on voyage.
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Le massif du Tian-Shan |
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Dégradés sur le lac Issyk Kul |
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Le saut du faucon blanc... parfois le vrai... |
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Tous les mêmes ces hommes, déjà tout petits... |
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Le glacier et ses coulées (plein juillet) |
Mardi 22 juillet 2014 –
Grigorievka et la vallée d’Ak-Suu
Comme nous passons la semaine autour du lac Issyk Kul, nous en
profitons pour visiter les alentours. Bronzette,
plage toute la journée, ce n’est pas pour nous !
Ce matin, nous allons un peu plus à l’est à Grigorievka, nous baigner
une des nombreuses sources d’eaux chaudes du lac Issyk Kul. Un pur bonheur ! De 35°C à 48°C ! C’est la sortie du bain
qui est un peu plus risquée avec ce bon petit vent des montagnes qui vient nous
caresser !
La vallée d’Ak-Suu est également superbe, avec une rivière impétueuse
qui coule entre les montagnes, de couleur blanche craie. Mais la vallée est très visitée, et dès que
l’on s’arrête à un endroit, nous sommes assaillis par des kirghizes voulant
quelques soums (kirghizes cette fois, les soums !) pour une photo avec un
faucon, ou un petit ânon, ou une ballade à cheval… Ils sont plus entêtants que
les ouzbèkes à ce sujet-là, qui au premier « non » n’insistaient
pas. Aussi, voilà d’un seul coup notre
Noé, les bras en croix, avec un faucon sur le bras droit qui fait presque sa
taille, un autre plus petit sur le bras gauche, et un troisième sur la
tête ! Le pauvre essayait de dire « non, pas photos », mais
avait du mal et à bouger, et à se faire entendre ! Non seulement, le petit
bonhomme a bien compris que ce n’était pas bien de capturer les animaux à des
fins commerciales, mais honnêtement, il n’était pas bien fier devant les griffes
acérées du grand faucon, et on peut le comprendre !
Que la montagne est belle mais que la montagne est dangereuse
aussi : alors que nous nous promenions au bord de la rivière, une femme
juste devant nous a bien failli se prendre une pierre sur la tête ! Autant
dire qu’on a poursuivi un bout de chemin en rasant les flancs et en serrant les
fesses, et on ne s’est pas trop attardé…
Au lac Issyk Kul, personne ne recule ; en clair, il faut bien
qu’on y plonge dans ce lac aux eaux dites si chaudes. Seul Noé bien sûr s’en était déjà donné à
cœur joie à sauter du ponton, mais arrêté rapidement par un claquement de
dents. Donc, le plongeon, c’est
fait ! (version officielle : on aurait trop eu la honte de repartir
du lac sans y avoir nagé – version officieuse : on avait une petite envie
pressante, et la flemme d’aller chercher des toilettes plus loin, l’occasion
qui fait le larron !).
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Sous-marin de la marine kirghize |
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34°C sous l'eau |
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"Je voulais de l'aventure, je suis servi!" nous a t'il dit! |
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Encore une probable source de fertilité... |
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La rivière impétueuse |
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Kirghize et chasse au faucon |
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Yourte d'été |
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Rambo hun |
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Tentante la petite sieste au bord de la rivière impétueuse |
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Câlin posthume entre ours et léopard des neiges (ou panthère des neiges) |
Mercredi 23 juillet 2014 –
Repos à Issyk Kul
Ou des airs d’une journée à la plage à Tahiti, à 3 différences
près : un, ce n'est pas le lagon où l’on traînasse allongés durant des
heures ; deux, c’est l’odeur du poisson séché qui remplace celle des
beignets ; et trois, vodka à 11 heures ! Nasdrovia !
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Le poisson séché |
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On n'est pas loin de Tora-Tora |
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Russes à la vodka à 11h du mat' |
Jeudi 24 juillet 2014 –
Karacol et ses alentours
Aujourd’hui, nous partons en visite de l’autre côté du lac Issyk Kul, à
Karacol, anciennement nommée Przewalski à l’époque tsariste, puis Karacol sous
Lénine, puis Przewalski sous Staline, puis Karacol (c’est ce qui s’appelle
caracoler...): a priori, à ce jour, c’est toujours le nom officiel de cette
petite localité du sud-est d’Issyk Kul, très réputée été comme hiver, puisqu’on
y trouve des stations de ski.
Mais Przewalski reste une figure importante dans la région, en tant qu’explorateur
russe, récompensé par de nombreuses sociétés géographiques pour ses expéditions
en Asie centrale. Il n’ira jamais
jusqu’à Lhassa, au Tibet, comme il en rêvait, arrêté par les nombreuses guerres
qui sévissaient à l’époque en Chine, et surtout par une fièvre typhoïde qui
entraîna sa mort à… Karacol. Même si
nous sommes nombreux à ne pas nous souvenir de Przewalski comme explorateur -
si tant est que nous en ayons déjà entendu parler, lui qui fut pourtant celui
qui permit à l’Occident de redécouvrir les tribus de Mongolie et de Xinjiang en
Chine -, son nom devrait dire quelque
chose aux passionnés d’équitation, puisque le cheval de Przewalski, qui est un
petit cheval sauvage des steppes redécouvert par le colonel, est connu pour
être l’ancêtre du cheval actuel. Enfin,
de nos jours, un musée est dédié au colonel Przewalski à quelques kilomètres de
Karacol, rassemblant quelques pièces honorifiques, des photographies d’époque
de gradés russes et de tribus nomades, des animaux empaillés, une guide qui
vous mène la visite à la baguette et hors de question de se dissiper !, et
un mémorial surplombé d’un faucon aux ailes déployées et une effigie du colonel
à s’y méprendre avec celle de Staline à faire presque froid dans le dos! Le
musée Przewalski, on s’y arrête pour y jeter un coup d’œil, mais c’est du
sérieux !
Dans un autre genre, à Karacol, se trouve une mosquée…chinoise !
Hé oui, c’est fort ! Pas un clou pour construire cette mosquée, c’est
encore plus fort !
Cohabitation des genres, la cathédrale orthodoxe Sainte-Trinité,
reconstruite toute en bois, après avoir été détruite et transformée en club par
les bolcheviques, donne du charme à cette petite bourgade avec ses bulbes
dorés.
Un peu plus loin à l’ouest de Karacol, s’élèvent des falaises de grès
rouges, à Jeti-Öghüz. Il y en a même une
qui forme un cœur brisé, après que 2 hommes se soient battus pour les faveurs
d’une femme à cet endroit, dit la légende.
Jeti-Öghüz signifie « sept taureaux », comme les 7 veaux qui
se nourrissaient dans cette vallée et sont devenus grands et forts… comme les 7
massifs de grès rouges que l’on peut voir de la route ?... ou bien est-ce
que les taureaux se sont transformés en pierre rouge de lave après avoir
traversé la vallée des dragons juste à côté ? On n’a pas tout compris aux explications de
notre guide, malgré son russe parfait !
On ne se risquera pas dans la vallée des dragons, mais on fera une
jolie promenade dans les vallée des fleurs (c’est bucolique, ça plaît à
Fifine !) jusqu’à une très grande cascade Kok Jayik. Le paysage est splendide. Des camps de yourtes plus ou moins épars sont
installés là, mais dur retour à la réalité : il ne faut pas penser à
évoluer au cours de sa randonnée au milieu de ces nomades, chevauchant les
steppes cheveux au vent, gardant les troupeaux, et montant la yourte pour le
coucher du soir. Non, l’activité autour
de cette vallée est bien trop touristique : les chevaux et leurs maîtres
alertes guettent le marcheur épuisé pour lui proposer ses services de
« taxi » jusqu’à la cascade, tandis que devant les yourtes se
dressent des stands buvettes où les boissons sont vendues plus chères qu’à
Paris boulevard Saint-Honoré… Ce qui
nous laisse un peu perplexe, mais attendons la fin du séjour avant de livrer
nos impressions sur le Kirghizstan…
En tout cas une vérité : le plov à 4 heures de l’après-midi, ça
vous plombe l’estomac jusqu’au lendemain !
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Près d'un lac, surgit un aigle noir... |
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La cathédrale de Karacol |
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Obi wan ken hobbit |
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Art déco |
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Yourte kirghize dans la vallée des fleurs |
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On monte, on monte, on monte |
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Enfin la cascade! |
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Elle est grande, n'est-ce pas? Oui chef! |
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Spécial bird mateur |
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Le coeur brisé |
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6 des sept taureaux: le 7ème mal cadré! |
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Petite vodka?... non, miel! |
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Troubadours kirghizes sur le retour |
Vendredi 25 juillet 2014 –
Les pétroglyphes de Cholpon Ata
Au-dessus de la petite ville de Cholpon Ata, se trouve un champ de
pierres à faire pâlir de jalousie quelques gaulois : il en aurait
construit des menhirs là notre Obélix ! D’ailleurs Noé et Jean-Pierre s’y
sont essayés sans grand succès…quoique…
En fait les roches sont gravées pour la plupart, datant du 8ème
siècle avant JC au 1er siècle après JC : des symboles du
soleil, des chèvres, des taureaux, des rennes... C’était un probable lieu de sépultures et de
sacrifices. Il paraît même qu’il existe
des villages entiers engloutis dans les eaux du lac.
Nous aurons beaucoup mieux qu’une visite guidée des lieux : une
véritable chasse aux pétroglyphes s’engage, pour le plus grand bonheur de notre
aventurier de l’arche de Noé !
Allez, un dernier petit bain dans les eaux glaciales : c’est notre
dernier jour à Issyk Kul !
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Champ de pétroglyphes de Cholpon Ata |
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Pétroglyphes du 5ème siècle avant JC |
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Péteurglyphe contre pétroglyphe |
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Les aventuriers des marches perdues |
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Astérix et Obélix s'essaient au menhir! |
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On vous les recommande! |
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Sinon une petite chachlyk?... |
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Dernier regard sur les monts enneigés d'Issyk Kul |
Samedi 26 juillet 2014 –
Bichkek
Dimanche 27 juillet 2014
Bichkek, capitale du Kirghizstan, est une grande ville, où il est assez
facile de se repérer, avec ses avenues et rues en quadrillage d’un mélange de grande
ville américaine aux larges boulevards soviétiques. Il n’y a peu d’attraits touristiques en soi à
Bichkek, en-dehors d’immenses parcs où trônent des statues non moins immenses à
la gloire des héros de la Révolution…
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Place des héros de la Révolution à Bichkek: respect... |
C’est la fin de notre semaine au Kirghizstan, et on ne peut s’empêcher de
le comparer à son voisin qu’est l’Ouzbékistan, alors qu’il s’agit vraiment de 2
pays différents. Le Kirghizstan est plus
sauvage dans tous les sens du terme.
D’abord, le paysage est plus montagneux et propice au trekking sans
aucun doute. C’est un voyage nature que
l’on fait quand on se rend au Kirghizstan : on ne retrouve pas les traces
d’un passé culturel, commerçant ou architectural marquant. Quant aux habitants, ils ont un côté plus
agressif, sans méchanceté, mais leur abord est plus brut : peut-être un
manque d’éducation, peut-être aussi le symptôme de difficultés à s’adapter à un
monde moderne et sédentaire… Force est de constater que le Kirghizstan n’a pas
encore rompu avec son passé, celui des 40 tribus nomades, celui de Lénine, et
son renouveau identitaire va probablement prendre encore un peu de temps.
l'ouzbekistan, le kirghistan, ...après les préliminaires j'espere (a)voir le boukistan. Sinon, ça manque un peu de détail dans l'assiette, à part les boulettes de lait en poudre et les cheese nnan sans cheese, y'a quoi à ramener comme recette de verrine?
RépondreSupprimerheureusement je me régale avec les sous titres des photos (et les photos of course).
Et Noé dans tout ça, il écrit un peu ? en cyrillique? en valéryen???
Toujours aussi palpitant. Mais il pleut jamais dans ces pays ! La vodka à 11 h, c'est comme la mirabelle dans les Vosges, mais à 8 h, ou la prunelle en haute marne encore plus tôt !
RépondreSupprimerBisous
Jean Jacques et Geneviève